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L’achat-revente immobilier : guide expert pour devenir marchand de biens

  • Photo du rédacteur: Kolia LOUISON
    Kolia LOUISON
  • 21 mai
  • 3 min de lecture

À qui s’adresse l’activité et quel investissement minimum ?

L’achat-revente immobilier, aussi appelé activité de marchand de biens, consiste à acheter des biens immobiliers (appartements, maisons, immeubles, terrains) dans l’objectif de les revendre rapidement avec une plus-value.

Profil type :

  • Entrepreneurs cherchant une activité à forte rentabilité.

  • Investisseurs immobiliers expérimentés qui souhaitent passer du locatif à une activité plus dynamique.

  • Particuliers motivés, disposant d’une bonne culture financière et prêts à se former.

Investissement minimum :

  • En général, un premier projet nécessite entre 50 000 € et 150 000 € d’apport personnel, selon la localisation et le type de bien.

  • Les banques demandent souvent un apport de 10 à 20 % du prix du projet, le reste pouvant être financé par emprunt.

Financement et levées de fonds

Les options de financement classiques

  • Prêt bancaire professionnel : destiné aux marchands de biens, avec durée courte (12 à 36 mois).

  • Crédit relais : pour financer un nouvel achat avant la revente d’un bien.

  • Apport personnel : souvent indispensable pour rassurer la banque.

Levées de fonds et financements alternatifs

  • Investisseurs privés (business angels) : participation au capital en échange d’une part des bénéfices.

  • Clubs deal immobiliers : regroupement d’investisseurs mutualisant leurs capitaux sur une opération.

  • Crowdfunding immobilier : via des plateformes (Anaxago, ClubFunding, Wiseed…), permettant de lever entre 100 000 € et plusieurs millions.

  • Partenariats bancaires internationaux : pour projets de grande ampleur, surtout via des holdings.

Experts et communautés crédibles sur les réseaux sociaux

Avant de se lancer, il est crucial de se former et de s’entourer :

  • Experts YouTube et Instagram :

    • Yann Darwin (Greenbull Campus) : référence francophone en investissement et stratégies immobilières.

    • Carolin Arthaud (Arthaud Immobilier et Arthaud Partners) : référence francophone en investissement et stratégies immobilières.

    • Olivier Seban (« l’homme qui valait 3 milliards ») : vulgarisation et conseils pratiques.

    • Business Immo : média spécialisé sur LinkedIn et Twitter.

  • Communautés Facebook et Discord :

    • Groupes de marchands de biens et investisseurs locatifs.

    • Forums spécialisés (Investissement Locatif, Rendement Locatif).

  • Coachs et formations privées : attention aux arnaques ; privilégier les acteurs avec un historique prouvé (témoignages vérifiables, opérations réalisées, statut officiel de marchand de biens).

Le statut de société et les activités à lister

Statut recommandé

  • En France, le statut le plus courant est la SAS (Société par Actions Simplifiée) ou la SARL (Société à Responsabilité Limitée), avec un objet social « activité de marchand de biens ».

  • Une holding peut être créée pour centraliser plusieurs filiales et optimiser la fiscalité.

Activités à déclarer dans les statuts

  • Achat et revente d’immeubles, maisons, appartements.

  • Achat et division de terrains.

  • Rénovation et réhabilitation pour revente.

  • Toutes opérations se rattachant directement ou indirectement à l’activité de marchand de biens.

Optimisation fiscale et pays attractifs

La fiscalité française sur les marchands de biens est lourde :

  • TVA sur marge,

  • droits d’enregistrement,

  • impôt sur les sociétés.

Pour optimiser :

  • France : holding (SAS ou SARL) avec régime mère-fille pour remonter les dividendes et réinvestir.

  • Luxembourg : fiscalité favorable sur les holdings immobilières.

  • Malte / Chypre : régime avantageux pour les sociétés patrimoniales.

  • Émirats arabes unis (Dubaï) : exonération fiscale sur les revenus immobiliers internationaux, mais nécessite une vraie présence économique.

  • Portugal : statut RNH (résident non habituel) pour les investisseurs particuliers.

Le choix dépend de la taille du projet, de la volonté d’internationalisation et du niveau de risque fiscal accepté.

Conclusion

L’achat-revente immobilier est une activité rentable mais exigeante, qui demande :

  • un capital de départ et un bon financement,

  • un réseau solide (banques, investisseurs, experts),

  • une stratégie juridique et fiscale optimisée,

  • et surtout une formation continue pour éviter les pièges.

Ce n’est pas une activité réservée aux millionnaires : avec un projet bien préparé, un investisseur motivé peut démarrer avec un apport raisonnable et croître progressivement jusqu’à créer un groupe immobilier structuré et internationalisé.

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